jeudi 23 juin 2016

La Midwinter à Crozet

C'est en 1902 durant la "National Antarctic Expedition" du lieutenant Robert Falcon Scott, que l'un des officiers, Ernest Shackleton, eut l'idée d'égayer l'hiver austral en publiant un journal mensuel et en organisant le 21 juin une célébration du passage à la deuxième moitié de l'hivernage.

Cette initiative fut transmise et se généralisa progressivement à toutes les expéditions présentes dans l'Antarctique. Elle donne aujourd'hui lieu à des repas de fête costumées, ainsi que des échanges de voeux avec les autres expéditions et avec l'extérieur.

Les voeux de l'ensemble de la 53e mission à Crozet, depuis la baie du Marin - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Crozet ne déroge pas à cette coutume et l'ensemble de la base s'est donc réuni le mardi 21 juin pour une traditionnelle photo de groupe ainsi que pour élire son Onz'Cro, personnage animateur de la Midwinter qui remplace le chef de district le temps des festivités.

Le Parti des Verres remporte l'élection du Onz'Cro - Photo: Raphaël SHEFFIELD

L'échange des voeux avec l'ensemble des bases australes et antarctiques permet à la communauté internationale des hivernants de se retrouver et de faire connaitre son environnement.

Voici quelques exemples de messages reçus cette année.

L'une des 12 nations fondatrices du traité de l'Antarctique, l'Argentine nous rappelle que la présence humaine permanente est un acte de sacrifice au nom de la souveraineté


La base russe de Novo nous propose une image très stylisée pour ses voeux de Midwinter

L'une des plus petites bases australes, la station britannique de Bird Island n'a que 4 hivernants mais beaucoup de panache!

Les nations asiatiques comme la Corée du Sud ont également des stations scientifiques en Antarctique
 
La Chine dispose également d'une présence humaine permanente sur le continent blanc

L'Inde investit également en Antarctique

A l'ouest de Crozet, nos voisins sud-africains sont à nouveau présents sur les îles Marion

Pour finir, la station scientifique la plus au sud du monde est américaine. Nos pensées sont avec eux alors que cette semaine s'est déroulée une mission d'urgence pour évacuer par avion en pleine nuit polaire deux de leurs personnels qui nécessitaient des soins.

vendredi 17 juin 2016

Réponse: Nombre de séjours, panneau, routes migratoires et vétérinaire

Stéphan Mangin, Gérard, Pascal (Lyon) et Olivier Barrier nous posent plusieurs questions brèves.

Olivier, nous ne connaissons pas le nombre d’hivernages maximum réalisé dans les TAAF, mais lors de la mission 53 nous avons eu parmi nous un contractuel infra qui en était à son 14e séjour dans les australes.

Les personnels infra lors du coulage de la dalle de la nouvelle déchetterie - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Stéphan, hélas les panneaux de la baie du Marin ont été retirés de la plage aux alentours de la mission 49/50, lors des travaux d’aménagement qui avaient pour but de rendre de l’espace aux manchots royaux. Je crains fort que ton panneau n'ait disparu. Ceux qui ont été remontés ont été stockés et nous n’arrivons pas à remettre la main dessus. Il se peut qu’ils aient été rapatriés lors d’une mission patrimoine.

Peut-être que les lecteurs du blog qui ont hiverné ces années-là pourront nous apporter quelques précisions à ce sujet !

Exemple de panneau fabriqué par les hivernants - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Gérard nous demande si nous avons observé des changements significatifs ces dernières années, sur les routes migratoires qui pourraient transiter par Crozet.

Crozet n’est pas vraiment sur une route migratoire dans le sens où les oiseaux et mammifères n’ont pas un cycle de déplacement saisonnier comme on peut le voir entre l’Europe et l’Afrique par exemple. Ils parcourent de longues distances mais vivent et se reproduisent principalement sur le même archipel.

Les grands albatros dont l'environnement couvre de grandes distances - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Toutefois, leur zone de nourrissage se situe principalement autour de la convergence antarctique au sud de l’archipel de Crozet. Les études sur le manchot royal révèlent qu’au fur et à mesure que sa nourriture se déplace vers le sud, il est contraint d’effectuer de bien plus longues distance pour se sustenter, en conséquence de quoi le succès reproducteur s’en trouve affecté.

Les manchots royaux se nourrissent au niveau de la convergence antarctique - Photo: Raphaël SHEFFIELD

La climatologie reste une science complexe et il est difficile de dire jusqu’où iront les changements qui font l’objet d’études, tant d’un point de vue biologique (avec le suivi à long terme des mammifères et oiseaux marins), que par météo France qui récolte de nombreuses données dans l’ensemble des territoires administrés par les TAAF.

L’observation de la faune exige de rester en retrait, y compris lorsque l’on constate que des animaux sont blessés. En conséquence, nous n’avons pas de vétérinaire soigneur et n'intervenons pas dans le cycle de la nature.

Prédation d'un manchot royal par des pétrels géants subantarctiques - Photo: Gaspard B.

Des vétérinaires sont toutefois présents lorsque certains programmes exigent la manipulation d'êtres vivants, comme pour la pose de capteurs ou autres instruments scientifiques. Ce n’est pas une présence permanente, mais l’ensemble des scientifiques amenés à travailler avec la faune est formé pour ces activités et bénéficie d’habilitations particulières en fonction de leurs travaux.

Continuez à nous envoyer vos questions en commentant les articles, nous y répondrons au fur et à mesure.

mercredi 15 juin 2016

Réponse: Les touristes

Olivier Barrier nous pose la question de l’accueil des touristes.

Sur le district, nous recevons différents types de touristes. On pense évidemment en premier lieu à ceux qui embarquent lors des rotations logistiques du Marion Dufresne II (50 visiteurs durant la mission 53 jusqu’à présent), mais en réalité ceux-ci ne représentent pas la majorité des visiteurs qui mettent pied à terre à Crozet (un peu plus de 450 personnes reçues en tout lors de cette mission).

Escale simultanée des palangriers Albius et Saint André ainsi que du patrouilleur des affaires maritimes Osiris le 26/10/2015 - Photo: Stéphane P.


 Nous rendent visite régulièrement:

- les personnels des TAAF et de l’IPEV en interdistrict (185 personnes à terre à ce jour),
- les marins de la Marine Nationale lors du passage des frégates de surveillance (186 personnes),
- les marins pêcheurs à bord des palangriers lors d’escales et d’assistances médicales (17 visiteurs),
- les personnels de la gendarmerie maritime embarqués à bord du patrouilleur des affaires maritimes (3 visiteurs).

Et plus rarement:
- d’éventuels marins de plaisance en tour du monde,
- les navires de patrouille des douanes australiennes (2 douaniers australiens à bord d’une FS en avril de cette année),
- des navires et missions spécialisées comme lors du chantier de l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires par exemple (25 personnes à terre au mois de février lors du chantier HA04).

La Frégate de Surveillance Nivôse et le Marion Dufresne II en baie du Marin le 10/02/2016 - Photo: Jean-Patrice R.

En règle générale tous les visiteurs du district sont reçus de la même façon par les hivernants. Les agents de la réserve naturelle ont le rôle de coordonner et d’animer ces visites, tant pour limiter les éventuels impacts sur l’environnement que pour partager leurs connaissances sur la faune et la flore des australes.

Palangrier Saint André et FS Nivôse en BDM le 05/03/2016 - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Les visites sont toujours un moment de plaisir, venant rompre la monotonie du quotidien.

Le programme est variable en fonction de la durée de l’escale et du nombre de personnes accueillies (jusqu’à 80 en 1 jour lorsque les frégates de surveillance font relâche à Crozet).

Les palangriers Croix du Sud et Mascareignes III en BDM le 02/06/2016 - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Les activités proposées peuvent comprendre :
- une découverte de la colonie de manchots royaux en baie du Marin,
- une visite de la base,
- l’observation des grands albatros depuis le sentier du Bollard pour les visites les plus courtes,
- une excursion jusqu'à la Baie Américaine et la petite manchotière ainsi qu’un accompagnement personnalisé pour les visites sur plusieurs jours (typiquement pendant les OP pour les touristes du Marion).

Touristes à la Baie Américaine - Photo: Pierre T / RN

Pour ce qui est du bon plan pour les rotations à bord du Marion, un hivernage est toujours un bon moyen de découvrir les districts sachant qu’il n’y a quasiment plus de limite d’âge pour les volontariats de service civique !

Continuez à nous envoyer vos questions en commentant les articles, nous y répondrons au fur et à mesure.

mardi 14 juin 2016

Hommage au commandant de police et sa compagne, adjointe administrative principale de l'intérieur et de l'outre-mer


Le drapeau de la base Alfred Faure est de nouveau en berne, reflet des tragiques nouvelles qui nous parviennent de métropole. Unis et solidaires au sein des collectivités territoriales de l'intérieur et de l'outre-mer, l'ensemble des hivernants adressent leur soutien aux familles et aux proches du commandant de police et de sa compagne, adjointe administrative principale de l'intérieur et de l'outre-mer.

Résolus, nous exprimons notre rejet de ces actes de barbarie et notre détermination à lutter contre, en espérant que ce petit message apportera un peu de réconfort à nos collègues de métropole si durement touchés.

Réponse: Les impacts des visites sur la faune et la flore

Olivier Barrier et Christophe nous posent la question de l’impact des visites touristiques et des activités humaines sur la faune et la flore.

Aujourd'hui, seule l’île de la Possession est accessible librement à l’Homme, mais pas dans sa totalité. Outre les zones de protection intégrales (les 4 autres îles de l’archipel de Crozet étant interdites de fréquentation pour protéger les écosystèmes), il existe des périmètres exclusivement réservés à la recherche scientifique et soumis à autorisation spécifique.

L'île de l'Est, classée en zone de protection intégrale - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Ces restrictions pourraient paraitre limitatives, mais en réalité, on s’en accommode facilement malgré l’envie de découvrir l’île de l’Est, intrigante et inaccessible de l’autre côté du canal des Orques. La plupart des hivernants ont l’occasion de se rendre dans les zones réservées à la recherche scientifique en participant aux manips de terrain des programmes opérants: ceux du CNRS ou de la réserve naturelle. Ils peuvent également se rendre en loisir à la cabane de la baie Américaine ainsi que randonner vers l’intérieur de l’île (le Mont Branca, Plateau Jeannel ou le col 390 par exemple).

Le jardin japonais - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Concernant les visites à terre, il existe des circuits prédéfinis permettant de limiter le dérangement des animaux de l’île. Ceux-ci ont été progressivement adaptés et améliorés grâce aux connaissances apportées par les scientifiques ayant travaillé dans les australes au cours des 60 dernières années. Ils permettent de maintenir des valeurs précises de distance à respecter pour ne pas perturber la faune. Par exemple, on n’approche pas les grands albatros sur nid à moins de 20m, alors qu'on peut approcher à 10m des manchots royaux.

Chemin d'observation du Bollard - Photo: Pierre T / RN

Aménagés par la réserve naturelle, ces parcours sont également équipés de caillebotis, tant pour faciliter les déplacements que pour limiter la destruction de la flore qui est ici très fragile.

Outre les espèces présentes à terre, on peut également observer les mammifères marins le long de la côte. Les orques fréquentent les plages et baies du district, généralement au mois de novembre et de décembre lors de la période de reproduction des éléphants de mer. On les voit parfois à la baie Américaine et en baie du Marin, mais on a plus de chances de les apercevoir au large.

Orque à proximité de la baie Américaine en décembre 2015 - Photo: Florian G.

La question du potager dans la serre est toujours un point de débat entre les hivernants. Afin de limiter l’introduction d’espèces étrangères, il a été décidé de ne plus l’entretenir, celui-ci ne représentant pas un apport significatif en termes de produits frais pour l’alimentation de la base.

Continuez à nous envoyer vos questions en commentant les articles, nous y répondrons au fur et à mesure.

Crozet, le pommier le plus austral du monde - Photo: Raphaël SHEFFIELD

samedi 11 juin 2016

Réponse: La centrale électrique de la base Alfred Faure

MENOU JF nous demande des précisions quant au fonctionnement de la centrale électrique de la base Alfred Faure. Voici donc quelques détails sur cette installation au cœur même de la base, sans laquelle nous aurions bien du mal à travailler et à survivre.

La centrale électrique de Crozet - Photo: Raphaël SHEFFIELD

L'actuelle centrale électrique a été construite en 1971. Opérationnelle dès 1972, elle abrite les générateurs de deuxième génération en remplacement de la première centrale de 1964, convertie en atelier fil de fer / plomberie / menuiserie et démolie en 2002. En 1989 un nouveau bâtiment est ajouté au premier, avec un sas de communication entre les deux, et les générateurs de 3ème génération y sont installés. Les logements des personnels de la centrale et le local radio Cro sont aménagés dans l'espace libéré au sein du premier bâtiment.

Depuis 2006, le bâtiment est réaménagé pour recevoir les générateurs de 4ème génération et le bâtiment supplémentaire abrite dorénavant l'atelier et le bureau de l'équipe Chaud-Froid, l'atelier Électricité et le local d'entretien des batteries.

La Centrale se compose de 3 parties :
- Un bureau avec les panneaux de contrôle des groupes électrogènes, des génératrices et du réseau énergie.
- Une salle des machines qui abrite les 3 groupes et leurs génératrices, chaque ensemble ayant par tradition un nom ("Thétis", "Adèle" et "Tara").
- Un atelier dans ce qui était auparavant une chambre de passage.

Le bureau de la centrale avec les panneaux de contrôle - Photo: Raphaël SHEFFIELD
Les 3 groupes électrogènes - Photo: Raphaël SHEFFIELD
L'atelier de la centrale - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Les groupes électrogènes sont des moteurs diesel John Deere à 6 cylindres en ligne de 6,5 litres turbocompressés, à injection directe de 275 chevaux. Ils consomment en moyenne 500 litres de diesel par jour, ce qui représente un peu plus de la moitié du carburant utilisé sur le district. Le reste est principalement utilisé pour les chaudières qui chauffent l'ensemble de la base.

Couple moteur et génératrice - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Les génératrices Leroy Sommer sont capables de produire jusqu'à 170kw mais sont bridées à 140kw. En réalité le tandem moteur/génératrice produit en moyenne entre 80 et 90Kw, ce qui est équivalent à la consommation électrique d'une dizaine de maisons en métropole.

Panneau de contrôle - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Lorsque la demande dépasse les 120kw, un deuxième groupe électrogène se met automatiquement en marche et supplémente le premier. La capacité électrique totale de la centrale est donc de 360Kw avec les trois groupes en marche. C'est un tirage exceptionnel qui n'est sollicité que rarement. Aujourd'hui il y a relativement peu de fluctuations en termes de demande électrique, excepté durant la campagne d'été et la mise en ligne d'équipements supplémentaires.

Les 3 groupes tournent chacun leur tour, ce qui permet d'avoir un groupe en marche, un groupe prêt à prendre le relais si le premier rencontre un problème, et un groupe à l'arrêt pour les maintenances qui sont effectuées toutes les 1000h de fonctionnement.

L'équipe Centrale de la mission 53: Le chef Antony et l'électricien Louis-Pierre - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Le risque principal d'une perte de la génération est le feu moteur. Les moteurs et génératrices disposent d'un système d'extinction automatique au CO2, mais en cas de feu, les autres groupes ne peuvent redémarrer sans l'intervention de l'équipe centrale.

La centrale de 4ème génération a permis de réduire la consommation de gasoil du district de 5 mètres cube par mois lors de sa mise en service, notre consommation étant en moyenne de 12,5 mètres cube par mois pour la centrale.

L'optimisation des réseaux électriques et la sensibilisation des utilisateurs permet  également de réduire la consommation globale. Cependant, malgré l'introduction de moyens de production d'énergie alternatifs, nous aurons à court et moyen terme toujours besoin de la centrale et de son apport d'énergie immédiat, fiable et modulable en fonction des besoins.

Continuez à nous envoyer vos questions en commentant les articles, nous y répondrons au fur et à mesure.

mardi 7 juin 2016

Cette semaine, nous vous invitons à nous poser vos questions!


Bonjour à tous nos lecteurs!

Le blog du district accueille plus de 5,000 visites par mois et il existe certainement des sujets pour lesquels vous n'avez pas encore trouvé de réponse.

La base Alfred Faure vue du ciel - Photo: Julien T.

Aujourd'hui, nous vous proposons donc de nous faire part de vos questions (sous forme de commentaire au bas de cet article), auxquelles nous commencerons à répondre en fin de semaine.

Jeune éléphant de mer en Baie du Marin - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Faune ou flore, fonctionnement de la base, des programmes scientifiques ou même nouvelles d'un hivernant en particulier, n'hésitez pas !

vendredi 3 juin 2016

L'étoile australe, meilleur restau des 40e rugissants!

Clément aux fourneaux de la cuisine de Crozet - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Ici à Crozet, nous commençons à croire en la bonne réputation de notre restaurant. En effet, hier, nous avons eu la visite non pas d'un seul, mais de deux palangriers ayant fait escale pour le déjeuner.

Le palangrier Croix du Sud manœuvre en baie du Marin avec 120km/h de vent - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Pour la 4ème fois depuis le début de la mission 53, plusieurs navires ont accosté simultanément en baie du Marin. Malgré le cadre très sérieux de la visite avec la prise en charge d'un marin blessé, c'est dans la bonne humeur que les deux équipages et les hivernants se sont retrouvés autour de la table pour le déjeuner, en attendant le résultat des examens médicaux du patient.

Le Croix du Sud et le Mascareignes III en baie du Marin - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Fort heureusement, cette 7ème assistance médicale de la mission s'est conclue avec succès. Bien que le blessé ait dû être rapatrié à La Réunion grâce au 2ème navire en fin de pêche, celui-ci a pu être soulagé de sa douleur et nous rejoindre pour se sustenter. Ainsi, malgré les 120km/h de vent soufflant sur l'île de la Possession, la viecom a pris un petit air de restaurant routier pour marins, chacun prenant plaisir à échanger avec ses collègues de l'autre bord.

Débarquement du blessé et des accompagnants des deux navires - Photo: Raphaël SHEFFIELD

Bien que la présence des navires de pêche soit régulière dans la zone, il est en réalité très rare qu'ils fassent escale à Crozet, les conditions de débarquement étant particulièrement délicates.

Hivernants et marins des deux navires - Photo: Mathieu D.

Le district est toutefois très fréquenté ces jours-ci, la 53ème mission se plaçant en 3ème position des missions accueillant le plus d'escales depuis ces 25 dernières années.

 Et selon le bouche à oreille, la qualité de notre cuisine n'y serait pas étrangère !

Clément et Ahcène présentent le menu du jour de l'Etoile Australe, le restaurant de Crozet - Photo: Raphaël SHEFFIELD