Un incendie qui surviendrait dans un bâtiment d'une base australe est un risque majeur et demande une attention permanente pour tous les hivernants. Les conséquences d'un sinistre, en premier lieu sur la vie humaine, mais aussi sur des installations sensibles et essentielles à la continuité de la vie du groupe en milieu isolé, seraient de nature à mettre en difficulté la mission.
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Les binômes d'intervention, se préparent avant d'intervenir en zone enfumée. Photo: Anaïs RAMEAU |
C'est pourquoi, la base Alfred Faure dispose d'équipes de pompiers formés pendant la mission à intervenir sur tout sinistre qui pourrait se déclarer. Le chef centrale, Officier Marinier est en charge d'assurer, la prévention, la formation et de l'encadrement des équipes d'intervention.
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Cédric, le Chef centrale. Photo: Anaïs RAMEAU |
Un centre de secours est situé en haut de la base. C'est le lieu de rassemblement de tous les personnels au déclenchement de la sirène, provoqué en composant le 18 à partir de n’importe quel téléphone.
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Clara, l'ornithologue d'origine Espagnol, s'intègre complètement à l'exercice. Photo: Anaïs RAMEAU |
Chacun connait son rôle et sa fonction. Le coordinateur de l'équipe d'attaque, de protection, de soutien et médicale est le Discro ou son adjoint en cas d'absence.
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Coordination des moyens et des actions, le chef de district a un rôle de directeur des opérations de secours. Photo: Anaïs RAMEAU |
Tous les mois un exercice de sécurité est réalisé sur des thèmes très différents. Le dernier en date simulait un incendie dans l'atelier garage avec une victime potentielle à l'intérieur.
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Première reconnaissance dans l'atelier garage enfumé. Photo: Anaïs RAMEAU |
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Ambiance générée de fumée "froide" pour un exercice. Photo d'archive. |
Sauvegarde des personnes, des biens et de l'environnement, l'exercice permet de prendre en compte la mission dans cet ordre là et de mettre en pratique la formation reçue pour les pompiers de reconnaissance et de l'attaque, de l'équipe soutien, de protection et du secours médical.
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Une équipe de protection, composée de deux jeunes VSC de l'IPEV, Maxime et Aude. Photo: Anaïs RAMEAU |
La victime est rapidement prise en compte par les secouristes et le médecin de la base. Elle sera ensuite traitée au sein de l'hôpital, où là encore, l'exercice se poursuivra avec la simulation de la préparation à l'opération du patient.
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Prise en compte de la victime retrouvée dans l'incendie et il faut rapidement l'évacuer vers l’hôpital de la base qui se trouve à moins de 300 mètres. Photo: Anaïs RAMEAU |
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