jeudi 8 mai 2014

Visite de l'Albatros pour le 69ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945

Le patrouilleur austral l’Albatros s’est présenté en baie du Marin vers 7h45 et trois premiers visiteurs ont pu débarquer. 
Photo Serge FUSTER
L’Albatros est ensuite retourné se mettre au mouillage à l’abri dans la baie Américaine. 

A 10h, deux embarcations ont quitté l’Albatros, toujours au mouillage en baie US, afin d’acheminer huit marins,deux contrôleurs des pêches australiens et le commandant en second. 

La cérémonie commémorative du 8 mai, avec la participation des marins de l’Albatros, a débuté à 11h.
Après la présentation des armes, la revue des troupes et la cérémonie aux couleurs, le chef de district a lu un message de Kader ARIF, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants. 
Photo Cathy KLEIN
La cérémonie a été suivie d’une séance photo avec les marins et les hivernants, puis d’un apéritif républicain et d’un buffet servi en Viecom. 
Photo Cathy KLEIN
Les visiteurs ont ensuite pu se rendre à la coopérative, à la gérance postale, ainsi qu’à la manchotière en compagnie d’un agent de la réserve naturelle 

A partir de 16h, les premières rotations de retour vers le bord ont débuté.

C'est la troisième et dernière visite de l'Albatros à la mission 51, dont les membres étaient très émus au moment du départ des marins.

lundi 5 mai 2014

Opération Otarie

Un nouvel article "humour et nature" de notre ornithologue, Valentin NIVET-MAZEROLLES

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Nous revoilà pour une Aventure d’un autre genre (ou devrais-je dire d’une autre espèce !), à savoir l’Opération Otarie de la MAE (Mare Aux Eléphants). « Quelle suprise !! » vous exclamerez-vous peut-être « pour un ornithologue de s’occuper de bêtes à poils ?! ». En effet, mais la clé de la survie n’est-elle pas l’adaptation ? Et dans ce cas précis, il s’agit d’une véritable chance de pouvoir approcher de si près ces animaux et de vivre une expérience unique … C’est beau non ? 

En parlant de survie, l’île de la Possession a été le théâtre d’évènements malheureux comme l’extermination totale des deux espèces d’otarie présentes sur l’île actuellement. Et oui, on ne peut pas toujours tout enjoliver ! A savoir l’Otarie à fourrure de Kerguelen......
Photo Valentin NIVET-MAZEROLLES
 ......et l’Otarie à fourrure d’Amsterdam.
Photo Valentin NIVET-MAZEROLLES
Pour faire simple, l’Otarie de Ker possède un pelage gris uniforme et une tête relativement fine et l’Otarie d’Ams a un pelage contrasté (surtout chez le mâle) entre le dos brun-foncé et le ventre crème plus clair. Notice : critères applicables avant le bain ou après quelques heures de séchage. 

C’est en 1978 que les otaries vont recoloniser l’île à partir du site des Moines (situé au Nord-Ouest de la Possession). 

La mission consiste à baguer des petits de l’année (appelés pups [peups] – la prononciation est importante selon les cultures) de chacune des deux espèces.
Le site de la MAE est particulièrement favorable, car les deux espèces s’y trouvent en bon nombre.
Photo Jordan TUCKER
Cela a notamment pour but d’évaluer la survie des jeunes et leur capacité à se déplacer sur d’autres sites / plages de l’île. 

Photo Gaël CARDINAL
« C’est alors que nos compagnons s’installèrent, 
Dans un royaume qui n’était pas le leur, 
Bercés par le cri des otaries faisant place au mystère, 
Ils partagèrent un instant le Bonheur. » 

Ô je m’égare soudain, la magie du lieu certainement, il est vrai qu’il fait son petit effet ! [SOUPIR]. Un campement est donc installé pour passer 2 nuits sur place. 
Les captures peuvent donc commencer, chaque membre de l’équipe a une tâche bien précise et les rôles seront inversés afin d’économiser l’énergie de chacun.

Photo Jordan TUCKER
Cette manipulation est l’occasion d’effectuer plusieurs mesures sur chacun des pups : la pesée, la mesure et la détermination du sexe.
Photo Valentin NIVET-MAZEROLLES
Enfin la jeune otarie sera baguée aux deux nageoires avec un tag unique permettant de l’identifier à distance au fil du temps, une véritable carte d’identité.

Photo Valentin NIVET-MAZEROLLES
Toute cette opération, n’est possible qu’avec l’aide, le soutien, la musculature, la bonne humeur, le thermos de thé chaud et les blagues (plus ou moins bonnes) d’une équipe de choc que je tiens à remercier à travers cet article. Merci à vous Nico, Dudu, Emilie, Jordan et Gaël. 
Photo Jordan TUCKER

dimanche 4 mai 2014

Une exposition sur le patrimoine de Crozet

Dans le hall d'entrée de la Gérance Postale de la base Alfred Faure, deux panneaux d'exposition ont été installés.



Élaborés par la mission patrimoine des TAAF, ils sont consacrés au vestiges retrouvés à Crozet.

Le premier panneau évoque le village des phoquiers de la baie Américaine et les premiers habitants de Crozet.
 Le second panneau détaille l'opération "Obélix" qui a eu lieu en 2006.

Créée en 1993, la mission pour le patrimoine des TAAF travaille depuis 20 ans à la conservation, l'étude, la restauration et la valorisation des vestiges de l'activité humaine dans les terres australes. Elle est actuellement dirigée par Nathalie MOREIGNAUX.

L'inventaire des archives écrites et orales, des objets et des sites, permet aujourd'hui d'améliorer leur connaissance et leur protection, grâce à la sensibilisation de toutes et tous.

vendredi 2 mai 2014

La sécurisation des transits de l’île de la Possession

Un article de Mathilde FONTAINEagent de la réserve Naturelle


L’aménagement des transits par les agents de la Réserve Naturelle permet à la fois de protéger le milieu naturel fragile… et les manipeurs. Les caillebotis utilisés pour limiter le piétinement (voir ICI) peuvent devenir par endroit très glissants et sont donc sécurisés par la pose de plaques grillagées. 

Photo Mathilde FONTAINE
Les plaques de grillage sont découpées sur base...

Photo Mathilde FONTAINE
... et clouées, soit directement sur les caillebotis qui ne sont pas encore installés (valable pour les zones proches de la base), ...

 ...soit transportées sur les transits et posées au fur et à mesure.
Photo Michael PARISOT
Certains tronçons de sentier très humide ne sont pas équipés de caillebotis mais s’élargissent de plus en plus à cause du passage répété des manipeurs; le sol devient boueux voir complètement souillé. Des pierres sont utilisées pour diriger les pas sur un sentier unique, étroit et à peu près au sec

...APRES
AVANT...















Photos Mathilde FONTAINE





Des marches sont également improvisées lorsque le sentier n’est pas encore trop élargi, à l’aide de lattes découpées dans des caillebotis.
 

La définition d’un tracé unique pour chaque transit est également valable dans les zones de cailloux, moins fragiles, mais où les manipeurs doivent pouvoir se repérer facilement pour passer toujours au même endroit.



 Les transits sont ainsi balisés à l’aide de piquets...

Photo Michael PARISOT
... qui doivent être suffisamment rapprochés pour être visibles par temps de brouillard.