jeudi 4 juin 2015

Insolite, un arc-en-ciel lunaire.

Les arcs-en-ciel lunaires ont rigoureusement la même origine que les arcs-en-ciel ordinaires, la Lune jouant le rôle de source lumineuse ordinairement tenu par le Soleil. Ce sont des phénomènes relativement peu lumineux, la quantité de lumière solaire réfléchie par la Lune étant nettement plus faible que celle émise directement par le Soleil.
Arc-en-ciel observé dans la nuit du 26 mai à 22h50. Photo: Camille DUPAIGNE
Un arc-en-ciel lunaire apparaît toujours dans la partie du ciel opposée à la Lune. La Lune doit être basse dans le ciel (42° de hauteur ou moins), le ciel doit être sombre et il doit pleuvoir dans la direction de l'arc. Ces exigences rendent les arcs-en-ciel lunaires nettement plus rares que ceux produits par le Soleil. Ils peuvent également apparaître dans la brume d'une chute d'eau.
Les arcs-en-ciel lunaires sont plus facilement perceptibles quand la Lune est pleine, la quantité de lumière réfléchie étant alors maximale. Cependant, il est difficile pour un œil humain de discerner les couleurs des arcs-en-ciel lunaires car leur lumière est généralement trop faible pour exciter les cônes, récepteurs des couleurs. En conséquence, ils apparaissent blancs. Les couleurs peuvent être révélées lors d'une photographie avec un temps de pose suffisant comme ici (pose 30 secondes). source Wikipédia

mercredi 3 juin 2015

Faisons connaissance avec...le Damier du Cap



Anaïs Rameau, biologiste du programme 131, arpente régulièrement la Baie du Marin dans le cadre de son travail. Voici son reportage sur le Damier du Cap.
Nom anglais : Cape petrel. Nom latin : Daption capense
Photo: Anaïs RAMEAU
Il a quelques jours à la plage, deux damiers du Cap ont été observés en Baie du Marin, alors qui n'y viennent que très rarement, bien que certains de ces oiseaux nichent sur les falaises à l'embouchure de la baie.
L'un des deux Damiers du Cap s'est même aventuré à remonter la rivière pour y trouver une vieille prédation, au milieu de la manchotière. Photo: Anaïs RAMEAU
Ces petits oiseaux de la famille des pétrels sont très facilement identifiables en vol car ils sont blancs  mouchetés de gris foncé (d'où le nom damier) et ont la tête grise. Ils font en moyenne 400 g pour une envergure de 80 à 90 cm.
 
Photo d'archive TAAF.DR
Ils mangent du krill ou des petits crustacés en surface et marchent sur l'eau ou "donnent des coups de bec à l'eau" pour récupérer leur butin. Cependant ils sont opportunistes et se nourrissent parfois de carcasses ou de déchets des bateaux. Il est fréquent de les voir suivre les orques en chasse pour récupérer des restes de la proie.
Photo: Anaïs RAMEAU
Chaque printemps un couple créé un nid à l'aide de cailloux et pond un œuf qu'il couve pendant 1 mois et demi . Le petit s'envolera deux mois plus tard. Ils peuvent vivre jusqu'à 20 ans.

lundi 1 juin 2015

Photo de la semaine 23

La photo de cette semaine a été prise en Baie du Marin et fige l'évolution sur l'eau d'un Pétrel géant subantarctique. Nom anglais : Norther giant petrel, nom latin : Macronectes halli
Le pétrel de Hall est aussi appelé « le vautour des mers », en référence à ses habitudes alimentaires. Le mâle « nettoie » les carcasses et suit les bateaux de pêche pour récupérer les débris de poisson. Il peut se nourrir en mer ou à terre où il est capable de marcher facilement grâce à ses pattes robustes. Quand il se nourrit sur les carcasses, il effectue quelques parades pour affirmer sa dominance, avec les ailes ouvertes mais les extrémités dirigées vers le bas, la tête et la queue dressées. Ce grand oiseau peut tuer d’autres oiseaux de mer, même des grandes espèces, en les rouant de coups jusqu’à la mort ou en les noyant. Le pétrel de Hall est très agressif quand il se nourrit.
Quand il est en mer, il peut se nourrir en surface, ou plonger jusqu’à deux mètres de profondeur. La femelle se nourrit de krill et autres invertébrés aquatiques, préférant attraper des proies vivantes. Ces oiseaux se nourrissent en général à terre ou près des côtes. Photos: Alain RICCI

mardi 26 mai 2015

La 200 000 ème visite du blog de Crozet


Créé en 2008 par Patrick HAON, chef de district de l’époque, le blog de l’Archipel de Crozet, n’a cessé d’apporter des informations et des connaissances nouvelles aux fidèles lecteurs, passionnés des TAAF, familles et amis ou encore collègues d’hivernants. 

Aujourd’hui, le cap des 200 000 visiteurs vient d’être franchit (sur 5 ans de statistiques du blog) et je souhaitais en qualité d’animateur du blog pour cette mission vous remercier de votre fidélité, de vos commentaires et compliments qui nous encouragent à poursuivre cette mission d’information et de communication.

DR: Fiona LE TARO
Plus de 400 articles ont été produits par les différents hivernants qui se sont succédé à Crozet pour quasiment autant de commentaires en retour. L’article le plus visité étant la présentation générale des îles Crozet de septembre 2010 avec 1098 vues.

DR: Suzanne LIAGRE
Le nombre de consultations par pays :
France : 150 634 et La Réunion : 11 489 ; les États-Unis : 9 762, l’Allemagne : 5 062, la Russie 2 381, la Suisse 2 167, l’Espagne : 1 163, l’Australie : 873, le Royaume-Uni : 718 et la Belgique : 551.
 
Grand Merci à vous tous!