De nombreux réunionnais travaillent sur les bases des terres australes et antarctiques françaises et chaque année toute la base Alfred Faure participe à « La fête Kaf, 20 désamb », cette soirée est principalement organisée par les « Réu » qui réalisent le repas mais également une dégustation de divers rhums (avec modération toujours !) ainsi que la décoration de la salle commune. Cette année la fête était costumée, un succès !
Dessins réalisés par Bruno Bilheux , pour inspirer les participants au niveau de l'habillement
Un peut d’histoire :
Pour mettre en valeur l’île Bourbon, la compagnie des Indes et les colons utilisent une main d’œuvre servile. De 1717 à 1817 près de 80 000 esclaves sont introduits dans l’île. Ils proviennent d’une traite régionale qui se fournit sur les côtes de l’Afrique orientale et à Madagascar. La Révolution française abolit l’esclavage en 1794 mais les colons de La Réunion refusent d’entériner cette décision qui les ruinerait et renvoient les commissaires de la République venus faire appliquer la loi. Le rétablissement de l’esclavage en 1802 destiné à relancer l’économie des colonies est accueilli avec soulagement. En 1834, l’Angleterre met fin à l’esclavage dans ses colonies. Les esclaves des îles voisines – Maurice et les Seychelles – sont libres. Ce n'est pas le cas des esclaves réunionnais qui doivent attendre la révolution de 1848. Le Commissaire général de la République, Sarda-Garriga, débarque le 13 octobre 1848 à l’île Bourbon, renommée île de la Réunion, et proclame l’abolition le 20 décembre 1848. Le jour même, environ 62 000 esclaves sont libérés dans le calme.
Généralisée il y a un peu plus de 10 ans, la fête du 20 décembre est devenue une institution dans toute la Réunion. Si les Cafres, Malgaches, Comoriens et mêmes Indiens sont les premiers à animer cette fête contre l’esclavage et l’engagisme, les yabs, ces petits blancs des hauts, les zoreils, ces métropolitains importés, sont de la fête eux aussi !
Pour mettre en valeur l’île Bourbon, la compagnie des Indes et les colons utilisent une main d’œuvre servile. De 1717 à 1817 près de 80 000 esclaves sont introduits dans l’île. Ils proviennent d’une traite régionale qui se fournit sur les côtes de l’Afrique orientale et à Madagascar. La Révolution française abolit l’esclavage en 1794 mais les colons de La Réunion refusent d’entériner cette décision qui les ruinerait et renvoient les commissaires de la République venus faire appliquer la loi. Le rétablissement de l’esclavage en 1802 destiné à relancer l’économie des colonies est accueilli avec soulagement. En 1834, l’Angleterre met fin à l’esclavage dans ses colonies. Les esclaves des îles voisines – Maurice et les Seychelles – sont libres. Ce n'est pas le cas des esclaves réunionnais qui doivent attendre la révolution de 1848. Le Commissaire général de la République, Sarda-Garriga, débarque le 13 octobre 1848 à l’île Bourbon, renommée île de la Réunion, et proclame l’abolition le 20 décembre 1848. Le jour même, environ 62 000 esclaves sont libérés dans le calme.
Généralisée il y a un peu plus de 10 ans, la fête du 20 décembre est devenue une institution dans toute la Réunion. Si les Cafres, Malgaches, Comoriens et mêmes Indiens sont les premiers à animer cette fête contre l’esclavage et l’engagisme, les yabs, ces petits blancs des hauts, les zoreils, ces métropolitains importés, sont de la fête eux aussi !
Respect de nos ancêtres, hommage à l'égalité et à la liberté,
une bonne occasion de faire la fête à 30 au milieu de l'océan sur une petite île !!
Maquettes sur l'esclavage à la Réunion, réalisées par les collègues
une bonne occasion de faire la fête à 30 au milieu de l'océan sur une petite île !!
Maquettes sur l'esclavage à la Réunion, réalisées par les collègues
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