lundi 27 septembre 2010

9 Septembre 2010 - Début des exercices


La mission s’installe au fil des jours. Toutes les saisons se succèdent depuis notre arrivée, souvent dans la même journée, avec une lumière étonnante sur l’Ile de l’Est qui ne cesse de jouer à cache-cache. Kundera a écrit « Que pouvons nous demander de plus que d’être heureux un instant ? ». Un conseil, passez par Crozet …

Pas vraiment le temps de souffler cependant. Le Marion Dufresne à peine parti, l’Ile Bourbon s’est annoncé, au matin du 31 août, aux portes de la baie du Marin pour une escale médicale rapide, heureusement sans gravité. L’occasion de rappeler, si besoin était, la nécessité de former tous les arrivants à la sécurité et aux soins médicaux de base. Sylvie, la bibcro, a délégué à Vincent, notre chef de garage, qui est moniteur premier secours, la formation qui manquait à certaines personnes, et s’est lancée dans l’organisation du premier exercice de brancardage de la 48e mission :


Nous nous sommes retrouvés dans le bâtiment de la Vie-Com. Le but était que chacun soit initié, revoit ou améliore les techniques de relevage, dépose et brancardage de victime.

Après avoir écouté la théorie expliquant les raisons des différentes prises, chacun s’est prêté, avec sérieux et enthousiasme, au jeu de la victime ou du sauveteur afin de percevoir les difficultés et la faisabilité des gestes.


Après divers exercices, toujours à la VieCom, la séance s’est terminée par un brancardage simple de victime avec 4 sauveteurs entre la Vie-Com et l’Hôpital.


































Le but était d’appréhender les difficultés qui pouvaient être rencontrées : couloir étroit, virage, ouverture de portes, escaliers et arrivée dans la salle de soins de l’hôpital. Les difficultés repérées ont été surmontées par des actions simples et validées dans l’instant. Un crochet ou dispositif similaire, pour maintenir ouverte la porte intérieure du sas de l’hôpital, sera installé.

L’exercice s’est terminé à 12 h 20 dans la bonne humeur, notre victime du jour, Nico, le chef infra, s’étant relevé dans une forme éblouissante.

lundi 13 septembre 2010

OP 2 - 25/29 août 2010 - V'là la 48e


Si septembre est synonyme d'impôts pour la majorité des Français, le mois d’août, dans les terres australes, est synonyme de … RELEVE ! Et le temps est venu pour la 47e mission d’accueillir la 48e mission et de regagner le Marion Dufresne sous les adieux de leurs successeurs et les larmes des bidous pour lesquels l’heure de la relève n’est pas encore arrivée. Un an de découverte, d’émotions et de moments partagés qui s’achève pour les uns et qui commence pour les autres.








Crozet, fidèle à elle-même, a réservé un accueil frileux aux nouveaux arrivants. La neige en ce petit matin du 25 août 2010 s’accroche encore aux sommets et aux pentes de l’île que l’on découvre au petit jour tandis que le vent s’acharne de plus belle sur des cimes déjà pelées.
Elle se mérite cette île !









Traditionnellement, la première rotation de l’hélicoptère est consacrée à l’acheminement sur la base Alfred Faure du courrier et du nouveau discro.

(Photo : Tanguy)
Au fur et à mesure des rotations, la 48e arrive sur base, accueillie par une boisson chaude et des viennoiseries réconfortantes.

Chacun rejoint son binôme pour le début de la passation de consignes et, le 26 au soir, l’écharpe tricolore et la clef du district sont remises par Sylvain, chef de district de la 47e mission à Marianne, chef de district de la 48e mission qui pose pour la postérité sous la présidence de Sébastien Mourot, représentant officiel du préfet.


(photos : Camille)
La 48e mission est désormais officiellement aux commandes et les opérations se poursuivent, après divers soucis météorologiques ou techniques, jusqu’au dimanche 29 août.

Les slings se déroulent en coordination avec l’OPEA, sous le pilotage d’Aurore(appro) qui a pris les affaires en mains, et sous la surveillance bienveillante d’Hervé, prêt à intervenir si nécessaire.

Charger, décharger, ranger … le garage devient le lieu de rassemblement de ce dimanche matin.













Le brouillard se referme sur Alfred Faure en fin de matinée et c’est sans bruit que le Marion Dufresne s’éloigne.
Enfin chez nous !