D’où vient Lucky, qui est-il ?

Informations générales : A quelle famille appartient notre petit Lucky ?

Embranchement des Vertébrés Classe des Oiseaux Sous-Classe des Impennes Ordre des Sphénisciformes : Aileron en forme de coin (triangulaire). Seul Ordre de cette Sous-Classe. Famille des Sphéniscidés Genre Aptenodytes : Plongeur sans ailes (Manchots Empereur et Royal) Espèce patagonicus

La morphologie du Manchot Royal

Adulte de 8 à 20 Kg, avec une moyenne de 12 à 15 Kg, variations en fonction du statut alimentaire (mue, élevage du poussin…) Taille : 90 cm Les mâles et les femelles ne sont pas très différents.

Les adultes ont un plumage composé de 4 couleurs. Le dos et la surface dorsale des ailerons sont gris-bleus, la face ventrale des ailerons et l’abdomen sont blancs, les plumes de la tête sont noires, et on trouve des taches auriculaires oranges, en forme de virgule, en arrière des conduits auditifs.

Le juvénile est considéré comme tel à partir de l’âge de 1 à 2 ans, après la première mue. Les taches céphaliques et mandibulaires sont plutôt blanches à jaunes pâles. Les plumes au sommet de la tête ont une extrémité grise et le sulcus est rose.

La population sur l’île de la Possession

Plus de 100 000 couples, répartis sur 5 colonies principales : La Grande Manchotière (28 000 couples), la Petite Manchotière (21 000 couples), la manchotière du Jardin Japonais (42 000 couples), la Crique de la Chaloupe (700 couples) et la Mare aux Eléphants (500 couples).

Les manchots sont fidèles à leur colonie de naissance et au site dans la colonie.

Avant de naitre, notre petit manchot et le fruit d’un long « travail et de beaucoup d’amour »

La parade des parents et la ponte Cette phase s’étale de novembre-décembre, pour les reproducteurs précoces, jusqu’aux mois de janvier à mars, pour les plus tardifs. Elle commence par le choix du partenaire et la séduction.

Les adultes adoptent alors certaines postures et cris, jusqu’au renforcement des liens, aboutissant à la stabilité du couple, après 3 ou 4 jours de dérangement par les autres adultes à la recherche d’un partenaire.

Le couple est alors statique, formant une sorte de noyau au milieu de la colonie. S’ensuit la période copulatoire, également appelée mating, qui se réalise par un rapprochement cloaque contre cloaque pendant 2-3 secondes. Parfois, il est interrompu par des agressions de la part des congénères, et peut nécessiter jusqu’à 7 essais. La ponte a lieu 4 à 8 jours après la copulation, soit environ 2 semaines après le retour à terre. 2 à 3 jours avant, on peut remarquer une position d’incubation caractéristique. La femelle est droite, et parcourue de spasmes abdominaux.

L’œuf, de 302 g en moyenne, apparaît par le cloaque et glisse sur les pattes où il se positionne. La femelle le place alors contre sa poche incubatrice, à l’aide de son bec. Le mâle est au contact, renforçant la protection du territoire et les chants. Le premier échange d’œuf a lieu, puisque c’est le mâle qui assure la première période d’incubation. Les pontes s’étalent de mi-novembre à mi-février. Incubation de l’œuf L’œuf est posé sur les pattes de l’adulte, dans un repli de peau abdominal, au contact de la plaque incubatrice.

L’incubation dure en moyenne 52 à 54 jours, en alternance entre les deux parents, avec des périodes de 15 jours chacun environ. Le mâle réalise la première et la troisième période, la femelle la deuxième et quatrième si elle a lieu. Le mâle jeûne au cours de la troisième période avec l’estomac plein, gardant environ 200 g de nourriture en prévision de l’éclosion. Il utilise alors ses réserves corporelles sans puiser dans la nourriture stomacale. Les éclosions s’étalent de début janvier à mi-avril.