A l'hôpital de la base Alfred FAURE, il se passe toujours quelque chose, même en l'absence de véritables blessés ou malades. Des formations médicales indispensables y sont réalisées au profit d'auxiliaires bénévoles pour assurer une sécurité sanitaire aux hivernants.
L'hôpital de l'Île de la Possession sous un ciel étoilé Photo: Alain RICCI |
Ciseaux !
Voici...
Pince ! ...
Laquelle ? Euh… celle
à gauche, là, entre la compresse et le fil de suture.
Le ton est sérieux, les participants attentifs, les gestes parfois hésitants. En ce jour hivernal, neige et bourrasques à plus de 120 km/h, l’équipe d’aides médicaux met en pratique ce qu’elle a appris lors des formations dispensées par le médecin de la base.
Le ton est sérieux, les participants attentifs, les gestes parfois hésitants. En ce jour hivernal, neige et bourrasques à plus de 120 km/h, l’équipe d’aides médicaux met en pratique ce qu’elle a appris lors des formations dispensées par le médecin de la base.
Simulation d’une intervention chirurgicale.
Assistants en stérile : Mohamed, chauffagiste
frigoriste (à droite) et Philippe, plombier (à gauche)
Photo: Joëlle LUDWIG
|
Dans le scénario imaginé, un hivernant s’est ouvert la main en "manip" (expérience,
activité scientifique, et par extension la randonnée qui conduit à mener cette
action) et
il faut explorer la plaie pour suturer un tendon qui semble sectionné.
Philippe, le gérant postal et chef du Bureau des Communications et Réseau, s'affaire à enfiler les gants stériles, sous le regard de sa formatrice, Joëlle et de Patrick, le chef d'atelier garage. |
Photo: Alain RICCI
Pas d’infirmier(e), pas de dentiste, pas de
kinésithérapeute… mais pas non plus de cardiologue, de chirurgien ou
d’anesthésiste. Or nous nous trouvons à près de 3000 km de l’île de la Réunion,
soit 5 jours de bateau et aucune liaison aérienne possible. Tous les problèmes
urgents doivent être pris en charge sur place, avec les moyens du bord. Et si
ces moyens, en termes de matériel, permettent des soins se rapprochant de ceux
que l’on dispense en métropole, il faut suppléer l’absence de personnel
soignant, inexistant en dehors du médecin de district.
Formation immobilisation et brancardage. Victime :
Grégory, technicien télécommunications et réseaux
|
Photo: Anne-Catherine KLEIN
C’est pourquoi la première tâche du
médecin des TAAF, lorsqu’il arrive sur son district, est d’organiser des
formations médicales : premiers secours, relevage et brancardage pour
l’ensemble des personnels ; équipes d’aides médicaux, chirurgicaux et
d’anesthésie.
8 commentaires:
Et bien, un grand bravo à tous!!!
oui effectivement !felicitations a tous pour votre implication !! et ne doutant pas des competences de tous !! j espere pour tous les hivernants sur place que vous n aurez pas besoin d utiliser vos nouvelles competences de medecine, dentaire ,infirmerie et chirurgicale!!!encore bravo!!!
Merci à vous pour vos encouragements! Effectivement il faut être prêt mais en souhaitant qu'il ne soit pas nécessaire de mettre en œuvre ces nouvelles compétences!
jojo, j'aime bien te conclusion !!!
Merci au visiteur du site qui nous a écrit ceci:
Bonjour,
Superbement bien fait ce blog pour les familles des hivernants. Bravo... !
Le reste du message sera transmis directement à l'intéressé.
Bien cordialement
Trés intéressant , de suivre le blog depuis la métropole ( Bordeaux )
Bon courage à tous !!!
Oui je suis également très heureuse de pouvoir suivre une partie des actions des hivernants, pour les mamans restées sur le quai d'une gare, il y a maintenant plus d'un an, c'est très important de pouvoir mettre 'un pied" sur la Possession, le temps d'un article ou à travers les photos. Merci pour ce voyage.Une maman breizh d'un hivernant!!!!
bravo a tous.une fois de plus du belle ouvrage et en Equipe job ma parais très intéressant, pas impossible que je pose ma candidature en tant que contractuel polivalent. bonne journée a tous.
Enregistrer un commentaire