jeudi 1 octobre 2020

Paul Damour : chef d'équipe maçon à Crozet

Dimanche 27 septembre, fête de la Saint-Vincent de Paul, à l’île de la Possession nous avons fêté notre Paul dont c’était l’anniversaire !

Il est né le 27 septembre 1967 à Saint-Philippe à la Réunion. Issu d’une famille de sept enfants (deux frères et quatre sœurs), il a ensuite vécu en métropole de 1989 à 2002 puis est revenu à la Réunion, habitant désormais à Saint-Joseph, ville d’environ 38 000 habitants. Grand sportif, il est un habitué du grand Raid et pratique de manière assidue la salle des sports de Crozet.

 

Paul en combinaison de survie pour le chargement maritime : Superman de la Mission 58 !©Ludovic.Lignier


Son actuelle mission à Crozet représente la quatrième qu’il accomplit pour les TAAF. La première et la deuxième se sont déroulées à Kerguelen (déc. 2013 à mars 2014 puis août 2014 à sept. 2015), la troisième (déc. 2016 à août 2017) et enfin l’actuelle à Crozet. Il aimerait bien ensuite découvrir Saint-Paul et Amsterdam ! Il est donc aujourd’hui un habitué des TAAF, même si « chaque mission est différente car jamais on ne travaille avec les mêmes personnes ». Sauf exception, car il a retrouvé le 29 août à Crozet un ancien collègue, Michel Fontaine, avec qui il avait travaillé à Kerguelen en 2017.

Il fait partie du service infrastructures de la Mission 58 en tant que chef d’équipe maçon : il possède un savoir-faire polyvalent dans le bâtiment (peintre, carreleur, plaquiste, conducteur d’engins, etc.) et réfléchit d’ailleurs à monter une entreprise générale du bâtiment à la Réunion, comme piste d’avenir.

Omelette norvégienne d’anniversaire, concoctée par Morgan en cuisine 
©Mariane.benoit



 


Avec Michel et Ludovic ©Mariane.benoit

 





 

 

 

 

 

 

 

 

Il a retrouvé avec plaisir à Crozet des réalisations auxquelles il a contribué, comme la construction du local biosécurité, le bardage du bâtiment de la Viecom, la rénovation de logements ou encore l'incinérateur. C’est lui qui a conçu ce dernier et il constate avec satisfaction qu’il fonctionne toujours aussi bien après quatre ans, alors qu’auparavant la durée de vie des incinérateurs importés depuis la Réunion était d’environ trois ans.

En 2017, devant le nouvel incinérateur (en vert) ©Régis.Glière

Son travail est-il différent à Crozet de celui qu’il pratique à la Réunion ?

Non, mais il souligne tout de même trois particularités : les contraintes météorologiques (il faut sans cesse changer le planning pour s’adapter au vent et au froid) ; les mesures de sécurité qui sont très strictes : en site isolé, la prévention est très exigeante pour éviter des accidents dont le traitement médical devient particulièrement lourd et compliqué quand on sait qu’un retour à la Réunion nécessite minimum un mois ; il ne peut donc être envisagé d’évacuation d’urgence. La troisième différence, qu’il apprécie beaucoup, est l’absence de contraintes de transport : « à la Réunion les journées sont souvent de 12h à cause des embouteillages… on sait quand on sort, on ne sait pas quand on rentre », ce qui n’est évidemment pas le cas à Alfred Faure où les trajets, pédestres évidemment, sont de maximum 5 minutes (par grand vent) entre la chambre, la Vieco m et les chantiers !

En 2017, devant la cheminée de l’incinérateur (en cours de construction). Il n'a pas changé ! ©Régis.Glière

 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le grand bonjour de Christian.... Disker64

DISCRO a dit…

Bonjour Christian,
Message transmis à Paul qui en a été très heureux !

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je ne connais aucun d'entre vous mais je suis avec grand intérêt les blogs des TAAF. Heureux anniversaire à Paul, bravo à Morgan pour cette superbe omelette norvégienne et, d'une manière générale, merci à vous tous de faire rayonner notre pays dans cette lointaine contrée.

Bonne continuation,
Pierre M.

DISCRO a dit…

Bonjour Pierre,
Merci à vous, savoir que l'on peut tisser des liens ainsi au travers de nos témoignages nous remplit de joie, et nous aide aussi à vivre ainsi loin de tout...
A bientôt
Mariane