dimanche 16 février 2020

Le Nivôse de retour à Crozet




Tout juste un an après son dernier passage dans les eaux de Crozet, le Nivôse, frégate de surveillance de la Marine Nationale, était récemment de retour pour une escale de deux jours sur l'île de la Possession. 

Légine australe
Sa présence dans les mers françaises permet d'assurer une surveillance de la pêche illicite de la légine, un poisson savoureux, peu connu en France, mais très apprécié en Asie. Afin de maintenir un prélèvement soutenable pour l'espèce et son écosystème, des quotas de pêche ont été mis en place et attribués à sept palangriers, seuls navires autorisés à pêcher la légine dans la ZEE de Crozet. La venue de frégates permet ainsi de contrôler la non-présence de navires de pêche illicite dans la zone et de maintenir une présence dissuasive. 

Cette escale en Baie du Marin aura été l'occasion d'échanges entre les marins du Nivôse et les hivernants de Crozet, les premiers étant descendus à terre en en plusieurs bordées pour visiter la base et ses alentours tandis que les seconds ont pu rejoindre le Nivôse pour une visite leur permettant de mieux appréhender la vie à bord.
 

Elle a également permis, grâce au concours de l'hélicoptère du Nivôse, de réaliser plusieurs missions pour les TAAF: 

Un exercice médical conjoint a ainsi été conduit avec l'évacuation aérienne d'un patient fictif depuis le Mont Branca vers l'hôpital de la base.  




Du matériel ancien stocké sur le site de Petit Caporal a pu être récupéré pour être rapatrié sur base. 

Vue aérienne de la colonie de manchots royaux de l'île aux Cochons
Enfin, un survol de l'île aux cochons a été mené afin d'effectuer un photo-comptage de la manchotière dans le cadre du suivi de la mission scientifique ayant récemment eut lieu sur cette île et présentée dans un précédent article.
L'Albius, l'un de sept palangriers pêchant dans la ZEE de Crozet, a été croisé en chemin par l'équipe partie faire le photo-comptage.

L'Albius
Pli philatélique réalisé pour l'occasion


Photos de A. Bermes, C. Vansteenberghe, M. Prioul et T. Fuentes Rodriguez

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