dimanche 16 août 2015

Manipe "bricolage" à la cabane de Pointe-basse.



Camille, médecin de l'archipel de Crozet, a accompagné la semaine dernière une équipe chargée de vérifier la sécurité et les infrastructures de la cabane de Pointe-basse. Voici son reportage:
De gauche à droite: Camille, Sébastien et Yann. Photo: DISCRO

La cabane de pointe basse est la plus éloignée de la base. Dernièrement, elle a eu besoin de quelques travaux qui ont été réalisés avec l’accord de l’IPEV qui gère les cabanes. Pour cette mission, Yann, électricien (aussi responsable avec son collègue Cédric de la sécurité sur base et dans les cabanes) et Sébastien, chef des infrastructures se sont rendus sur place. Comme il est obligatoire d’être au moins trois pour circuler sur l’île, j’ai fait partie du voyage pour mon plus grand bonheur ! 
Cabane de Pointe-basse. Photo: Camille DUPAIGNE
Nous avons quitté la base à 8h00 pétantes (bon d’accord, 8h05, j’avais oublié mes bâtons) et avons marché d’un bon pas, presque sans pause pour arriver sur place avant 14h00. Ainsi nous avions tout l’après-midi pour bricoler.
Yann a commencé par fixer sur le mat de l’antenne radio une griffe de fabrication artisanale avec des anneaux pour y attacher les haubans. En effet, les anneaux précédents étaient en train de rouiller : le vent, les embruns, la pluie, le gel ne font pas de cadeaux aux infrastructures ! 

Yann vient de poser la griffe qui a été réalisée par l'équipe de la Centrale à la base. Photo: Camille DUPAIGNE
Il a ensuite contrôlé l’état de marche des extincteurs en les ouvrants, je n’avais jamais vu ce qu’il y avait à l’intérieur de ces gros trucs rouges, voilà le secret !
Tout comme le détecteur de monoxyde de carbone, les extincteurs font partie des organes de sécurité des cabanes qui se doivent d'être contrôlés régulièrement. Photo: Camille DUPAIGNE
Seb de son côté s’est battu avec une poignée de porte… ou plutôt la serrure entière du « Momouth » qui est un entrepôt de nourriture (boites de conserves en tout genre). Là aussi les intempéries ont un effet incroyable sur le matériel : tout était colmaté, soudé. Ce fût un sacré combat dont Seb, sans surprise, sort vainqueur!
Non ce n'est pas un cambrioleur, ici on ne ferme pas les portes à clé! Photo: Camille DUPAIGNE
Après une bonne assiette de spaghettis sauce thon tomate, nous nous sommes couchés et endormis sans demander notre reste. Le lendemain, le transit retour s’est fait sous une pluie-neige intermittente qui, soulevée par le vent, nous fouettait le visage.
Les conditions climatiques sont parfois difficiles sur les transits. Photo: Camille DUPAIGNE
Nous avons donc fait quelques « excès de vitesse » pour nous glisser les pieds sous la table et déjeuner en compagnie de nos co-hivernants ! Manip bouclée en moins de 30heures. Rapidité, efficacité et sécurité pourraient être les 3 mots qui illustrent le mieux cette escapade !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Superbe film pour les 60ans ! on envie cette expérience humaine.
Bonne fin d'aventure à tous.
Salutation au gérant postale ,de la part de TOTO (Metz).

Peignier a dit…

Dommage d'aller si vite à pointe basse... le champs d'albatros, le jardin japonnais méritent au moins une journée.
Bon, je suis partant pour mon passage en septembre !