Dimanche dernier, nous fêtions sur le district la Sainte-Barbe. Barbe est en effet la patronne du Génie, corps auquel appartient notre responsable des infrastructures (appelé "Chef Infra" dans le langage TAAFien). C'était l'occasion pour le détachement de se retrouver en tenue de cérémonie pour un moment festif. Le temps était de plus au rendez-vous, comme le montre ce beau ciel bleu sous lequel chacun prend la pose.
Le détachement au grand complet - Photos : Gilles ROMEDER |
La température dans l'ancienne serre, aujourd'hui reconvertie pour ce genre d'évènement, était de 34° ! Preuve s'il le fallait encore que, malgré plus de 300 jours de pluie par an, Crozet peut aussi avoir des airs méditerranéens qui n'ont rien à envier à Amsterdam.
Marine, Air, Terre : tous réunis par leur engagement au service des TAAF |
Et en milieu de matinée, un invité surprise pointait le bout de son nez...
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Pour marquer le coup, les cuisiniers avaient une fois de plus mis les petits plats dans les grands. Un repas fort apprécié, à l'image de cette belle journée d'avant OP.
La salle à manger de la Vie Com |
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Légende de Sainte-Barbe
Sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle après Jésus Christ en Bithynie (pan nord-ouest de l'Anatolie) sous le règne de l’empereur Maximien. Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne. Un jour, son père décida de marier Sainte Barbe à un homme de son choix; elle refusa et décida de se consacrer au Christ. Pour la punir, son père l’enferma dans une tour à deux fenêtres, mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa.
Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Elle fut d'abord torturée : on lui brûla certaines parties du corps et on lui arracha les seins, mais elle refusa toujours d'abjurer sa foi. Dioscore la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel. Il mourut frappé par la foudre.
Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant pas utiliser son prénom perse et ne pouvant pas se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne purent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de sainte Barbara qui lui fut donné.
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