mardi 17 février 2015

Sur le chemin d’un transit vers La Pérouse



A partir de la base Alfred Faure, trois grands itinéraires de transit sont répertoriés pour rejoindre les trois cabanes de l’Île de la Possession. Le premier vers la Baie Américaine, le second pour Pointe Basse et le dernier pour La Pérouse.

Sur le chemin menant à la cabane de La Pérouse on aperçoit les 150 caillebotis installés par les agents de la réserve naturelle afin de limiter l'impact au piétinement dans des zones humides et boueuses par exemple. Le Skua est toujours curieux de rencontrer des nouveaux hivernants...Photo: Anaïs RAMEAU
La manipe de la réserve naturelle organisée ce mois-ci par Suzanne (agent de la Resnat) consistait à se rendre à la cabane de La Pérouse pour travailler sur la cartographie des espèces endémiques, introduites et invasives sur le parcours mais aussi sur le secteur au pourtour de la cabane.
L'équipe constituée par Suzanne (chef de manipe à droite) Anaïs (programme 131 au centre) Maxime (informaticien programme 231) et Alain (Discro à gauche) a donc pris le départ de cette randonnée le 12 février.
Le parcours pour se rendre à La Pérouse est très accidenté et présente des dénivelées importantes dans certains secteurs. L'itinéraire passe par le Branca, la Malpassée, le Styx, le lac Perdu et la vallée des Géants. Il faut compter environ 6 heures pour parcourir le trajet.

Arrivée dans la baie du "La Pérouse". Photo: Anaïs RAMEAU
Une des difficultés consiste à éviter le piétinement de certaines espèces végétales et emblématiques de l'île comme les Azorelles ou le chou de Kerguelen par exemple. Il faut donc sauter de pierre en pierre quasiment en permanence.
Chou de Kerguelen. Photo: Anaïs RAMEAU

Le paysage est magnifique alternant des pentes volcaniques, des ruisseaux, un lac sur un haut plateau, un canyon qui s’enfonce vers la mer laissant apparaitre des falaises et des orgues basaltiques. 


Des orgues basaltiques. Photos: Anaïs RAMEAU
Au bout du chemin, la cabane, simple cube de bois avec le strict nécessaire pour le confort de ses occupants (pas d’eau, ni d’électricité). Un vrai retour vers la nature où nous passerons deux nuits! A l'extérieur des touques de l'IPEV constituent les réserves de nourriture.

L’observation aiguisée de Suzanne concernant la végétation lui permet de renseigner une cartographie de la zone par carroyage de 500 m². Toutes les espèces observées y sont consignées. (présence d’Azorelles, de choux de Kerguelen, de pissenlits, etc….)

Installés au bord de mer face au Téton de l'Amazone, le travail de recensement commence. Photo: Anaïs RAMEAU




















































































 



























          








Il a peu de faune dans ce secteur de l'île, mais on observe tout de même une colonie d'otaries, des Pétrels géants subantarctiques et des Manchots Macaroni et Papou.

Un Pétrel géant subantarctique sur nid.
Otarie de Kerguelen (Arctocephalus gazella)
Une colonie de Manchots macaroni installée sur les collines du bord de mer. Photos: Anaïs RAMEAU

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