La vie sur un district austral est extraordinaire, elle a de quoi faire rêver !
Tels des héros polaires, nous vous narrons fièrement toutes nos aventures, nos rencontres avec la faune sauvage, la beauté des paysages, les moments forts vécus ensemble…
Mais au risque de vous décevoir, notre quotidien est aussi rempli de routine, de gestes répétitifs, de soupirs à fendre l’âme, de diverses paperasses et tâches administratives peu glamour…
Sans faire mention des projets que chacun de nous doit faire aboutir, il ne s'agit dans cet article que des situations d'entretien courant, à l'image de ce que vous avez à faire à la maison après votre journée de travail...
Il y a bien sûr les services collectifs de nettoyage quotidien, réalisés à tour de rôle. Il y a le binôme cuisine qui frotte tous les jours les casseroles, le sol, les plans de travail, la hotte, etc. Il y a le médecin qui astique en permanence le bloc opératoire et ses instruments pour que tout soit prêt et stérile « au cas où ».
Mais surtout, comme partout et sûrement ici plus encore, la maintenance des machines et des bâtiments est primordiale, les réparations de dernière minute vitales mais bien compliquées avec ce rude climat et le manque de matériaux. Et comme partout, et sûrement ici plus encore, car les sièges des TAAF et de l’Ipev ont besoin de nos retours et informations, nous rédigeons de très nombreux compte-rendus, inventaires et rapports relatant nos activités.
Les images ci-dessous, prises ces derniers jours au hasard de mes trajets sur la base et alentours, illustrent notre quotidien. Ce ne sont que quelques exemples…
Florent et Alizé © Mariane Benoit |
Ludovic, Quentin et Paul © Mariane Benoit
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Cédric © Mariane Benoit |
Pierre-Jean © Mariane Benoit |
Alain
© Mariane Benoit
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Alain Matile, chef BCR, contrôle un problème d’infiltration sur le radôme de la VSAT.
Marine
© Mariane Benoit
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Retour de terrain...
Marine Delmas, ornithologue du programme 109 de l’Ipev, dénombre sur les photos panoramiques de 5 différentes colonies de manchots royaux ceux qui sont en train de couver. Elle clique sur chaque individu qu’elle identifie à l’œil nu.
Comptez 1 000 clics (1 000 manchots couveurs) toutes les 30 minutes. Au total, pour identifier ces manchots en reproduction, elle "clique" environ 30h pour la colonie de Jardin Japonais, 10h pour celle de la Petite manchotière, 3h pour Chaloupe, 10h pour la Baie du Marin et 3h pour la Mare aux Eléphants…
Marine... © Mariane Benoit |
2 commentaires:
ça me rappelle les sessions d'identification d'invertébrés, lorsque les pièges étaient remplis de centaines de tiques ou de pucerons, que je prélevais un à un à la pince pour les compter. Ou encore les vidéos que je faisais de Notodiscus, pour étudier leur comportement lorsqu'on faisait varier les conditions de température, vidéos qui duraient plusieurs heures et où il ne se passait quasiment rien. Hahaha, ça reste un bon souvenir malgré tout ! :-)
Merci de faire perdurer ce blog en tout cas !
Tiphaine, Ecobio Cro49
Nous avons vu ces vidéos... en effet, même en vitesse accélérée, regarder ces images est un bon remède contre les insomnies !
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