Deux nuits sous tente à la MAE pour les cinq manipeurs, sur le site de l'ancienne cabane. |
Otaries adultes à la MAE |
La relève des couveurs chez les manchots papous: mâle et femelle se relaient pour garder leurs deux ou trois œufs au chaud et à l'abri des prédateurs. |
- un "catcheur" costaud pour saisir l'otarie par la queue (souvent après poursuite) et soulever les 10 à 20 kg de l'animal, qui bien sûr est très remuant!
- un volontaire pour lui attraper la tête avec fermeté, sans se faire mordre, et positionner l'otarie sur une planche graduée;
- une fois l'animal allongé sur la planche, il est maintenu en place par un troisième aide, qui lui conserve les nageoires sous le corps, sinon l'animal se démène pour se libérer!
- le responsable de l'équipe procède alors à la détermination du sexe de l'animal, à la prise de mesures et si nécessaire à la pose de bagues sur les nageoires.
- enfin, le "scribe" note toutes les données au fur et à mesure et porte les accessoires (y compris la trousse de secours avec les antibiotiques en cas de morsure).
Tout ceci exige une bonne coordination au sein de l'équipe et parfois beaucoup d'énergie et de détermination.... Les deux-tiers des otaries "cibles" ont pu être retrouvées en deux jours, et il a fallu capturer, baguer et prendre les mesures du dernier tiers pour conserver le suivi d'une population de cinquante individus.
Le trajet pour quitter la MAE ayant été fait sous un timide soleil, je vous en présente maintenant des photos:
La pointe des Moines, géologiquement les roches les plus anciennes de l'île. |
En quittant les hauteurs herbues occupées par les otaries, on arrive sur la colonie de manchots royaux |
Vue générale du site (et de la fameuse mare) |
La remontée vers le col de la MAE, forte pente redoutée des manipeurs.... La Roche Percée est encore visible en haut à gauche de l'image. |
Le passage du col, 350 mètres au dessus de la plage. |
Laureline et Cécile (notre "plieuse de nageoires") en haut du col |
De l'autre côté du col, vue sur Grande Coulée juste après une petite averse de neige |
Plus à gauche, le chemin du retour passera en bas, entre la falaise et les mares. |
45 minutes de marche plus tard, vue sur la chaine de volcans qui termine la vallée: on voit le col 600 enneigé, par lequel il faudra passer pour regagner bientôt la base Alfred Faure. |
Une dernière pour la route: Laureline subit la mesure sur la planche à otaries! |
- la maison Décathlon® pour la tente Quetchua™ des filles;
- la maison Guy Cotten ® pour ses vêtements de pluie inconfortables mais protecteurs;
- les chausseurs "Aigle ®" et "Le Chameau ®" pour ses indispensables bottes qui finiront en manchons de protection des avant-bras ou en chaussures d'arbec;
- la maison Patagonia ® pour ses sous-vêtements thermiques, chers et chauds;
- le programme 109 de l'IPEV pour le scénario de la manip;
- les otaries pour leur sens inné de la cavalcade dans la boue.
Entièrement filmé en décors naturels à Crozet (TAAF) avec un appareil photo numérique Panasonic® Lumix™ DMC FZ-18 déjà obsolète mais toujours vaillant.
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